Les courses de Noyël… ou LA course de Noyël

Noël approche… Le sprint final aussi, avec pour mission de trouver enfin tous ses cadeaux manquants, au meilleur prix, et évidemment, rapidement, facilement et efficacement.

Mais bien sûr !

Pitchounette a repéré un petit chien (fonctionnant avec 12 piles) qui fait caca et qui remue la queue, Pitchounet quant à lui un Transformer bien spécifique, le « Decepticon Starscream », très certainement produit en édition limitée à 500 exemplaires, car il reste introuvable même 30km à la ronde.

Premier obstacle, trouver une place sur le gigantesque parking, saturé et rempli comme un pruneau dans son jus au vin !

Il reste bien quelques mini-places par-ci, par-là, entre 2 Fiats Panda, mais garées en « tabulation » sur les lignes de délimitation des places (comme pour les protéger de la pluie ??)

On ira se garer loin, ce qui nous permettra de fumer un ou deux bâtonnets de nicotine avant d’affronter l’épreuve des courses de Noël…

Évidemment, certains rayons sont déjà un peu dépouillés. Mais, si on cherche bien, on trouvera déjà (non sans mal) une Barbie « Mariposa Royaume des fées » abandonnée sur le stand de Justin Bridou. Ouf ! Et de un!

Par contre, comment le rayon des circuits électriques a-t-il bien pu se volatiliser durant la nuit ?

Hier, en allant acheter le pot de Nutella obligatoire pour bien finir la semaine, ils étaient tous là, entre les Playmobils et la Vtech tablette multimédia Storio 2 ?

J’espère que les farfadets malicieux du Père Noël n’y sont pour rien…

S’acheter une paire de bottines est décidemment bien moins fastidieux que de jouer à l’apprenti Père Noël…!

Après-midi déjà suffisamment chaotique, trouvons une caisse…

Tiens ? Une caisse où il n’y a qu’une seule personne devant nous, et qui vient d’insérer sa carte bleue dans le lecteur TPE ? (enjoy !)

…En déposant le premier article sur le tapis roulant, la gentille caissière beugle :

-      « Désolée, mais c’est fermé »

… OK…

Par chance, sur les 14 caisses disponibles et sur les 6 d’ouvertes, encore une avec seulement deux personnes (âgées…), et le numéro de la caisse s’illumine toujours (enjoy !)

C’est à ce moment là que s’approche une maman à l’air dépité, avec un seul petit jouet en bois de rien du tout dans sa toute petite main…

Compassion oblige, je lance :

-      « Vous n’avez que ça ? Allez-y, passez » !

(Petit angelot de mon épaule droite, JE TE HAIS !)

Figurez-vous qu’elle a réussi à me dénicher le seul jouet sur lequel le code barres a été arraché, et surtout le seul jouet référencé nulle part dans le magasin !

On connaît tous comment cela se passe quand il faut faire appel à la « caisse centrale »…

Alors j’ai eu le temps de compter six fois tous les paquets de chewing-gum stockés sur le présentoir à la caisse. Il ne reste d’ailleurs bizarrement plus que 4 pots d’Hollywood melon/mûre, et les dragées menthe fraîche sont mélangées avec les Ricola citron/mélisse.

J’ai comptabilisé six parfums différents de Mentos, j’au lu la Une de « TéléMagazine » et me suis même amusée à y chercher Charlie (que je n’ai pas trouvé…)

Bref, je suis repartie avec ma Barbie, deux bougies de Noël et 1Kg de mandarines.

Mais il faut que j’y retourne la semaine prochaine !

Les courses, ce n’est décidemment pas mon rayon…