Ne pleure pas Marianne

Après l’aberration, après tous ces sentiments mêlés de tristesse, d’horreur, de peur, d’amertume et d’incompréhension, place à la colère !

Je compte bien vivre sur mon sol fait de liberté, d’égalité et de fraternité. Vivre humainement et joyeusement avec cette petite génération de marmots qu’on a mis au monde, parce que « c’est une des plus belles choses que de donner la vie ».

« DONNER » la vie, pas la reprendre…

Après un joyeux tournoi de foot fait de passements de jambes entre gamins de toutes les tailles, de tous les niveaux et de toutes les nationalités, avec ces beaux moments de partage de ballon, de cartes Pokémon, de rigolades ou de barres chocolatées, comment leur expliquer que pendant ce temps là, des individus abattent froidement des gens comme nous, qui passaient tout simplement un bon moment heureux, tous ensemble ?

Ici, il n’y a pas de barrières. Nos bambins sont libres, libres de râler même un peu fort parce que son pote a tiré son coup-franc comme un pied, ce con ! Bon, ils sont aussi tenus d’être polis, respectueux et tolérants.

Et c’est à ce nom là, au nom de nos valeurs patriotiques que l’on se fait descendre ?

Ces tueurs barbares semblent tout droit sortis d’un jeu vidéo sanglant, sans aucune âme, actionnés par une « manette » et non par un cerveau humain. Ils ne sont d’aucune patrie, une sorte de « méta-cons » à l’état pur.

Avoir peur et se résigner ? Certainement pas !

Je veux que les petits enfants de mes petits enfants soient toujours libres de dessiner ou de dire ce que bon leur semble (oui, même que leur arrière-arrière grand-mère était une belle connasse!).

Je veux qu’ils soient fiers de nous si nous devons nous battre jusqu’au sang pour défendre notre belle liberté.

Je ne suis pas kamikaze, je veux profiter de la vie à chaque instant, rire, bouger et chanter* (*mais promis, pas trop fort !), mourir le plus tard possible (pour encore pouvoir engueuler mes gosses en 2065 parcequ’ils écouteront toujours autant de la musique de merde à mes yeux oreilles !)

Mais plutôt que d’avoir peur, on a l’air tous bien d’accord, on va rester debout, parcequ’on est quand même chez nous !

Et comme dirait un grand Monsieur que mon fiston idolâtre par dessus tout …

« ICI CI PARIS » !