"Mon coiffeur m'a ratée"

Ne dit-on pas que cela fait partie des « petits bonheurs », d’aller chez le coiffeur, et d’en ressortir toute « pimpante » ?

J’ai bien repéré une coupe fashion, fraîche et décontractée sur le dernier Elle. Certes, sur une tête qui n’était pas la mienne, mais tout de même…

C’est sans aucune appréhension que je m’installe sur le canapé confortable, en attendant paisiblement mon tour pour passer au bac.

Lavage classique, mais avec ce shampoing énigmatique qui rend les cheveux si douuuuux (shampoing introuvable en magasin, même à 18,90€ les 20ml, que nenni !).

-      « Je vous fais un soin » ?

Ben oui ! Mettons toutes les chances de notre côté pour éviter de ressembler à un balai dès le lendemain matin…

OK pour le soin extra nourrissant enrichi à la kératine, merci.

On passe à la couleur…

Comment aurais-je pu imaginer ce qui allait m’arriver (ou me « tomber sur la tête »…). Voilà comment je me retrouve avec une couleur que je n’avais encore  jamais aperçue, même chez Benetton.

On passe à la coupe…

« Vite fait, mal fait, mais fait quand même » !

Un « déstructuré » qui ne déstructure pas QUE la coupe, mais toute l’harmonie de mon visage (même s’il est difficile de parler d’harmonie déjà en temps normal…)

Et là, paraît-il que c’est …« fini » ?

-      « Ca vous ira » ?

Ah ben non, ça ne va pas aller !

Le coup de grâce avec le coup du miroir de face, de profil et de dos ! Seule la teinte dissocie quelque peu ma coiffure de celle d’un artichaut, qui serait tout maladroitement érigé sur ma tête !

 Mon coiffeur a cru que j’étais atteinte du syndrome de Gilles de la Tourette…

-« Putain ! Connard ! Merde ! C’est quoi de bordel » ??

J’ai vrillé…un peu comme ma coupe…

Et quand je suis rentrée à la maison (non toute « pimpante »), mon cher et tendre ne m’a pas sorti sa plaisanterie habituelle :

-      « Tiens ? Le coiffeur était fermé » ?   

Car malheureusement, il a bien vu à ma tête que… NON…